Le soleil couchant 2
Alors voilà, après quelques demandes, je me suis rétractée et j'ai écrit une fin à cette histoire. J'espère que cela vous plaira en tout cas ^^
Voila lettre que j’ai écrit à ma sauveuse… Enfin, celle qui prolongea mon calvaire.
Pourquoi m’avoir sauvée ? Elle ne me connaissait pas pourtant. Pourquoi maman et moi n’avons pas vu cette biche plus tôt ? Pourquoi a-t-elle demandé que je sois sauvée avant elle ? Voilà bien des questions que je me suis posée. Et je me suis dit que si on l’avait retirée avant moi, peut-être qu’elle serait toujours vivante. Peut-être que papa et elle vivraient une belle histoire d’amour.
En tout cas, moi, maintenant, je vis et elle non. Papa me l’a bien signifié à la seule visite qu’il m’a faite sur les deux mois à l’hôpital.
« - Pourquoi toi ? Pourquoi est-ce que tu es en vie alors qu’elle est morte ? Dis-moi ? POURQUOI ?» fit papa en tapant sur la table.
Je me souviens que cette machine bipa plus vite, ce qui signifiait que mon cœur battait plus vite. Il battait plus vite car papa, avec ses paroles, me remettait à cette journée funeste.
Il était venu après l’enterrement de maman. Je n’avais pas pu y aller puisque j’étais toujours branchée à plusieurs machines et des tuyaux avec des aiguilles me perçaient les bras.
« - Je…je… je n’en sais rien »
Ma réponse, je l’avais faite en murmurant. Je pleurais. Non pas par douleur physique, mais les images me faisaient si mal.
« - Tu n’en sais rien ? Mais bon Dieu, tu étais avec elle. Qu’est-ce que tu lui as fait avant que l’accident ne subvienne ? Avec quelle autre bêtise l’as-tu distraite de sa route ? Jamais, ça non jamais, elle n’aurait eu cette accident si tu n’avais pas été là, avec elle. Tout est de TA FAUTE ! » Finit-il par hurler.
C’est à ce moment que la machine finit par faire un bruit si rapide et si fort qu’une infirmière débarqua dans la chambre. Moi, j’avais du mal à respirer tellement je pleurais et je n’arrêtais pas de murmurer : « Ce n’est pas ma faute, je n’ai rien fait.»
« - Je vais vous demander de sortir Monsieur. Vous voyez bien qu’elle n’est pas en état pour tout ce stress. Veuillez sortir maintenant ou j’appelle la sécurité. »
Mon père qui était assis et c’était pris la tête après sa dernière phrase, se leva et regarda l’infirmière. Elle lui désigna la porte. Il partit, mais avant de sortir de la pièce, il se tourna vers moi et me jeta un regard noir. Ce fut la dernière fois que je vis mon père.
L’infirmière appela une collègue pour qu’elle aille chercher un calmant afin de me l’injecter.
« - Chuuttt, calme toi, je vais te donner quelque chose qui va t’aider. Oublie ce qu'il vient de se passer. Voilà, tu vas te sentir mieux. Tu vas avoir envie de dormir, c’est normal. Endors toi. »
Petit à petit, je sentais venir les ténèbres m’envahir, mais je n’avais pas oublié les paroles de mon père.
Ce fut une semaine plus tard que j’appris que mon père ne voulait plus me voir. Ma tante, Rita, me l’a annoncé et m’a dit que l’on vivrait toutes les deux ensembles dans sa grande maison. Elle avait l’air ravie et n’arrêtait pas de sourire, mais ses yeux reflétaient une profonde tristesse.
Durant mes deux mois à l’hôpital, j’avais reçu la visite de la famille, quelques camarades de l’école et ma sauveuse. À cette dernière, je n’osais poser la question qui me brûlait les lèvres. Mais chaque visite me laissait de marbre. Je ne parlais à personne et les écoutais à peine. Ma vie m’avait été enlevée. Je ne ressentais qu’une seule chose en moi : la haine. Contre qui ? Contre moi-même. J’avais distrait maman. Papa avait raison. Si je n’avais pas été dans la voiture avec maman, elle aurait vu la biche, aurait freiné à temps et ne serait pas morte.
Lorsque je sortis de l’hôpital, je partis habiter avec ma tante comme ce fut prévu. Toutes mes affaires étaient déjà dans ma nouvelle chambre. Tout était disposé comme ils l’étaient dans mon ancienne chambre.
« - ça te plait ? On a essayé de refaire tout comme dans ta chambre, fit ma tante en me faisant rentrer dans cette pièce. On a pris des photos avant et on s’est assuré que ce soit aussi parfait. Tu avais une chambre parfaitement rangée. Tu es comme ta mère, toujours à chercher la perfection. »
À ces mots, je me rétractais. Elle le vit et me prit dans ses bras.
« - Ce n’est rien ma puce. Elle est dans un monde meilleur et elle veille sur toi, tout comme moi je veille sur toi. »
Je ne fis pas un geste. Je ne voulais pas lui rendre ce câlin, elle n’était pas ma mère. Seul maman avait le droit de me faire des câlins. Ma tante soupira et se retira, me laissant seule dans cette pièce qui me semblait si connue mais qui m’était en fait si étrangère au fond de moi.
Les quelques semaines passées chez ma tante fut un calvaire : tous les jours, elle essayait de remplacer la mère que je ne pouvais oublier. De plus, toutes les nuits, je faisais inlassablement le même rêve : je revivais l’accident. À l’hôpital, je ne le faisais pas car ils m’assommaient avec leurs médicaments, mais à présent, je n’avais plus de médicaments pour me donner des nuits sans rêves. À l’école, c’était pire qu’avant. Avant, je vivais ma vie tranquillement dans mon coin, sans que personne ne fasse attention à moi. Je n’avais pas d’amis et personne ne m’adressait la parole. À présent, tout le monde me regardait avec curiosité. Il faut dire que les béquilles et les bandages dont on voyait les formes sous mes T-shirt trop courts n'aidaient pas. Après seulement deux semaines après la reprise des cours, les autres firent courir la rumeur comme quoi j’avais tué ma mère. Que la fautive, c’était moi et que je vivais chez ma tante car mon père s’en était rendu compte et qu’il ne voulait pas d’une meurtrière sous son toit. La rumeur pris de l’ampleur et elle finit par dire que j’avais tué ma mère dans l’accident et que par ma faute, mon père s’était suicidé. Petit à petit, mes points chutèrent et je n’osais plus sortir de la classe de peur d’entendre les ragots. Au fond de moi, la petite voix commença à croire les ragots.
Bien sûr, personne ne savait ce que je ressentais puisque je parlais en monosyllabe. Je n’avais plus une vraie discussion depuis celle que j’avais eue avec maman le jour de l’accident. Pourtant, ma tante essayait de me faire parler tout comme la psychologue et le professeur principal de la classe. Je ne savais plus parler… enfin si, mais je ne voulais pas leur parler.
Cela faisait 4 mois, 13 jours et 15 heures après l’accident que je trouvais une solution au problème : j’allais devoir partir afin de ne plus être une gêne pour personne et pour essayer de racheter le crime que j’avais commis. Car crime il y a : j’avais aidé le destin à tuer ma mère et je n’arrivais pas à me le pardonner moi-même. Mais avant, j’avais décidé de le raconter à quelqu’un et mon choix fut porté pour le docteur F. Joubert. J’écrivis donc la lettre et décidais qu’il était plus favorable de lui porter chez elle. Ensuite, je décidai de comment en finir et où ? Le où, je savais mais le comment posait problème. Je choisis donc l’option Internet et trouvai la solution : j’allais avaler toute une boite des somnifères que le médecin traitant m’avait prescrit pour les nuits où j’arrivais pas à dormir.
J’allais donc chercher la boite entière dans la pharmacie et vit qu’il en restait 10. Ça devait être suffisant. Je confectionnais mon plan : j’allais d’abord déposer ma lettre à la caserne où elle travaillait, ensuite, je prendrais le bus jusqu’à l’entrée de l’autoroute. Je me rendrais à pied jusqu’au lieu de l’accident. Je calculais que cela me prendrait à peine 3 heures. Là, j’avalerais tout le contenu du paquet et j’attendrais la mort sur le talus.
Le lendemain, je partis donc vers la caserne au lieu de prendre le chemin de l’école. Il devait faire froid mais je ne ressentais pas sa morsure. Lorsque je vis la caserne, je fit une halte et espérais ne pas voir le docteur Joubert. Je pris mon courage à deux mains et entrais dans les bureaux.
« - Que puis-je pour vous, mademoiselle ?» me fit un ambulancier qui passait par là
«- J’ai une lettre, pour madame Françoise Joubert.»
«- Passe-la moi, je lui donnerai dès qu’elle sera rentrée de sa tournée.»
«- Mm…merci, fis-je. »
Je sortis dehors et me dirigea vers l’arrêt de bus. L’attente ne fut pas longue.
Il fallait que le bus traverse la ville avant de pouvoir me déposer à mon arrêt. En chemin, on croisa une ambulance. Françoise était assise à l’avant de celle-ci mais elle ne me vit pas.
Lorsque le bus me laissa sur place, je vérifiais le contenu de mon sac : une bouteille d’eau, la boite de somnifère et la photo de maman, papa et moi-même. Tout était à sa place. Je commençais donc ma marche vers le talus. À coté de moi, les voitures passaient très vite mais j’étais assez loin du bord de l’autoroute pour ne pas prendre le risque de me faire renverser. Je ne devais pas m’éteindre autre part que sur le talus.
Cela faisait deux heures que je marchais quand j’entendis le hurlement d’une ambulance. Cela ne m’inquiétais pas plus que cela. Ils n’étaient pas rares les accidents sur cette autoroute. Elle passa non loin de moi et s’en fut à travers les voitures. J’arrivais enfin sur le lieu de mon accident. Je décidais d’abord de laisser la barrette, que j’avais mise dans mes cheveux, près de la croix qui était sur le bord de la route. Cette barrette, c’était celle que maman m’avait offerte pour mes 12 ans. Après une brève prière, je montais le talus.
Arrivé au dessus du talus, je vis ce que j’avais vu lors de ma petite mort. Je sortis de mon sac la bouteille et la boite de médicaments. J’entrepris d’avaler médicament par médicament, avec une gorgée d’eau entre. Après le 7ième, j’entendis une ambulance.
« - Peut-être celle de tout à l’heure.» me dis-je
J’entrepris d’avaler le 8ième, mais cela devenait de plus en plus dur. Arrivée à la 9ième pilule, je dû m’asseoir car j’avais du mal à rester sur mes deux jambes.
« - Au moins, je suis sûre qu’ils feront effet très rapidement. »
Je me tournais vers le champ, et mis la 10ième pilule en bouche. J’entendis que l’ambulance était très proche. Soudain, il y a eu un terrible coup de frein. Une portière se ferma. Je n’arrivais pas à avaler la 10ième pilule. Je me sentis partir en arrière et me retrouvais sur le dos. Le ciel était aussi bleu que ce jour d’août. La pilule déversa son goût infect dans ma bouche mais je ne voulais pas l’avaler ni la recracher. Elle me sera le signal de ma mort. Petit à petit, je ne sentis plus mes pieds. L’onde commença à se propager sur tout mon corps.
Soudain, la tête de Françoise apparu dans mon champs de vision. Elle me gâchait la vue de ce ciel si pur et profond. Ses lèvres remuaient vite, mais je n’entendais pas ce qu’elle me disait. Elle vit la boite à côté de moi. Tout d’abord, elle se figea puis elle regarda à l’intérieur. Son regard revint tout de suite à moi. Elle semblait crier mais je ne voulais pas l’entendre. Elle me secoua par les épaules et je sentis un liquide chaud sortir de ma bouche. Elle toucha le liquide avec ses doigts et l’examina. Je pus voir que ce liquide était blanc. Fichu pilule, elle s’était totalement désintégrer dans ma bouche et je l’avais recraché sur le docteur. Elle me retourna et appuya sur ma cage thoracique.
« - Crache… mais crache..., cria-t-elle. »
Je l’entendais car quelque chose en moi se réveilla.
« - Alexia, si tu m’entends, dis moi combien tu en a pris ? S’il te plait ma grande, dis-moi tout de suite combien tu en as avalé.
- 9, m’entendis-je répondre »
Mais pourquoi lui avais-je répondu. Ce n’était pas moi qui lui avais répondu, mais je sentis que mon instinct l’avait fait à ma place. Je souris intérieurement car je sentis que l’onde était déjà arrivée au niveau de mes seins. Je n’arrivais déjà plus à bouger mes bras. Lorsqu’elle sera arrivée à ma tête, je m’endormirais pour ne plus me réveiller. Il était trop tard et personne ne pourra plus m’aider. Je guettais l’instant où je verrai maman et la biche.
« - Aide-moi à la mettre assise, je dois la faire vomir une partie, ensuite, on l’amènera à l’hôpital pour qu’on lui fasse un lavage d’estomac. »
Je revis le champ devant moi et le soleil qui commençait à y descendre.
« - Ma chérie, je suis désolée, ça va être désagréable, mais je dois le faire. »
Elle mit ses doigts dans ma bouche. Lorsqu’elle les retira, je sentis quelque chose remonter en moi. ‘’ Non, il ne faut pas, je dois rejoindre maman’’ j’essayais de résister mais c’était trop tard. Une bonne partie sortit. Je me mis à pleurer. Mais ce fut très court.
On était à présent dans l’ambulance. Françoise surveillait les machines qui n’arrêtaient pas de biper.
« - Dépêche toi, elle n’a pas tout recraché
- Je fais le plus vite que je peux. Mais on n’y sera pas avant 5 min», répondit une voix masculine.
Petit à petit, je me sentis partir.
« - Non Alexia. Bats-toi s’il te plait. Reste avec moi… Regarde moi, je suis là et je ne veux pas te laisser tomber. »
Mes yeux se fermaient. Elle pris mon visage dans ses mains et plongea son regard dans le mien.
« - Tu ne dois pas partir ainsi, je ne t’ai pas sauvée pour rien. Tu dois vivre Alexia, c’est ce que ta mère voulait. C’était sa dernière volonté. Je ne trahirais pas la confiance qu’elle a mit en moi. »
En entendant ces paroles, des larmes vinrent brouiller ma vue. Les machines commencèrent à faire un bruit assourdissant. Je me sentis partir tout doucement. Je sentis à peine que mon brancard bougeait. Des voix étrangères parvinrent à mes oreilles mais je ne pus ouvrir mes yeux. De plus, je ne comprenais pas ce qu’elles disaient. Je sentis, tout à coup, quelque chose de gros descendre dans ma gorge. Cela était désagréable. Je sombrais à ce moment là.
Étrangement, je ne me sentais pas comme la dernière fois où je mourus. Ici, je ressentais un grand vide et tout était noir.
Je distinguais enfin une lumière, j’ouvris les yeux et me rendis compte que cette lumière provenait du néon au dessus de ma tête. Ce plafond, je le connaissais bien pour l’avoir vu durant deux mois. J’étais de nouveau à l’hôpital. Mais cette fois-ci, je ne percevais plus l’impitoyable bruit causé par cette machine horrible.
Je me relevais péniblement et vis que Docteur Joubert était endormie sur le fauteuil à côté de mon lit. Mes bras cédèrent sous le manque de force et le « pouf » étouffé de ma chute suffit à la réveiller. Elle me regarda et sourit. Elle vint près de moi et mis sa main sur mon front.
« - Alors belle au bois dormant, tu es enfin réveillée.
- de l’eau… s’il vous plait, murmurais-je. »
J’avais la gorge sèche et douloureuse. Elle prit l’arrière de ma tête afin de m’aider à la relever et me fit boire un peu d’eau avec une paille. Je lui souris et me recoucha.
« - Te souviens-tu de ce qui c’est passé ?» Me demanda-t-elle doucement.
« - Oui… enfin je crois. Je vous ai apporter la lettre. Ensuite, j’ai pris le bus jusqu'à l’entrée de l’autoroute. J’ai marché jusque là et je suis montée sur le talus. J’ai ensuite avalé les pilules et vous êtes arrivée.
- Oui, c’est cela. Tu m’as fait peur Alexia. Lorsque j’ai lu ta lettre, j’ai cru ne pas pouvoir arriver à temps. Heureusement, tu n’avais pas encore fini d’avaler les pilules lorsque nous sommes arrivés. J’ai pu te faire vomir une bonne partie. On t’a conduit ici. Sur le chemin, tu as perdus connaissance. J’ai cru te voir mourir mais fort heureusement, les urgentistes ont pu aspirer le reste des médicaments. »
Ce qui expliquait pourquoi j’avais ressenti quelque chose dans ma gorge et pourquoi je n’étais pas encore morte.
« - Alexia, j’ai parlé avec ta tante. Si tu es d’accord, lorsque tu seras prête, tu viendras vivre chez moi. J’ai pris congé. Je n’en avais jamais pris avant donc ils n’ont pas pu me le refuser. Tu viendras vivre avec moi. Lorsque tu iras mieux, je recommencerais à travailler mais en attendant, je veillerai sur toi et t’aiderai à passer ce cap. Sache que tu es la première personne pour qui je m’inquiète ainsi. Est-ce que tu acceptes mon aide ? »
Je fis un faible signe de la tête.
Après l’hôpital, je déménageais donc avec Françoise. Elle habitait un petit appartement. Elle partageait son appartement avec son chat, Rufus. Elle n’avait jamais eu d’homme dans sa vie car elle était dévouée à son métier. Au début, elle prit grand soin de moi. M’accompagnant chez le psychologue. Jamais elle ne me força à parler, mais après un petit temps, je lui avouais tout ce que j’avais dans le cœur. Elle téléphona à l’école et demanda un transfert vers une autre école. Mon père refusa l’invitation qu’elle lui fit. Petit à petit, je me sentis mieux. À la fin de l’année, je réussis, contre toute attente, mes examens. Pour fêter cela, elle m’emmena sur le talus où nous avons pique-niqué tout en racontant à maman l’année qui s’était écoulée. Le lendemain, elle reçut les papiers d’adoption que mon père avait signé. Elle m’avait fait la surprise en faisant une demande d’adoption à mon père. Je devenais ainsi sa fille.
Trois mois plus tard, on reçu le coup de fil de ma tante. Mon père avait eu un accident de voiture au même endroit que maman. Les analyses firent état qu’il n’y avait pas de trace de freins et ni de même qu’il y ait eu un quelconque essai d’éviter l’arbre. La conclusion fut donc qu’il s’était suicidé. Je me rendis à son enterrement mais ne ressentis aucune tristesse pour la mort d’un homme qui m’avait tant haït. On fit vendre la maison de mes parents. Je n’arrivais pas à y retourner : trop de souvenirs douloureux hantaient les lieux.
Cela fait 10 ans que tout cela s’est produit. Françoise travaille toujours à sauver des vies. Moi, je viens de recevoir mon diplôme comme médecin. Tout comme Françoise, je sauve des vies.
Cela peut paraître ironique, mais je me rends compte que j’ai de la chance que Françoise m’ait sauvé deux fois la vie. J’ai vécu une adolescence heureuse. Bien sûr, je n’oublie pas l’accident, mais maintenant, il ne me hante plus. Elle m’a fait comprendre que ce n’était pas de ma faute et elle me fit comprendre pourquoi ma mère s’est sacrifiée.
Par cet écrit, cher lecteur, je veux te faire comprendre que quelque soient les rebondissements de la vie, il faut continuer de vivre le moment présent. Tout comme moi, renaît de tes cendres, accepte l’aide d’autrui et relève-toi. La vie ne pourra qu’être meilleure.
J’espère que cela t’aidera. Maintenant, excuse moi, mais je dois sauver des vies maintenant. Car telle est ma destinée.
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