Les histoires d\'un chat bleu

- Oh je te demande rien moi, fit l'intéressée.
- la hyène est là pour protéger ses rejetons ? fit Jeanne
- au moins moi, j'ai des rejetons et non de l'argent pour me les payés.
- Pfff... venez, le grand cœur va auprès de ses « amies bizarres... »
Et la petite troupe retourna au premier rang et commença à discuter de ce qu'il venait de se passer.
« - Comment faites-vous pour les supporter ? Elles et leurs toutous sont vraiment nuls. Mais montre un peu ce que tu caches la... »
Elle tendit la main vers Wendy qui commençait à remballer son dessin afin que personne ne le voie.
« - euh rien. Juste une esquisse..., fit Wendy.
- Allez arrête de faire ta timide Widy et montre moi un peu..., elle fit un geste quelque peu plus insistant. »
Apres un rapide coup d'œil à Azulia, elle tendit le dessin de dragon.
« - wahou, mais qui a dessiné ça ? C'est magnifique...
- Mm...moi, fit d'une toute petite voix Wendy.
- Mais tu devrais être fière, il est magnifique... attend que je le montre aux deux garces et elles t'emmerderont plus c'est clair...
- NOOONNNNN, fit Wendy.
- Pourquoi ? demanda Maeva. Il est magnifique...
- Ben en fait elles le verront bientôt..., fit Azulia, ce qui lui attira un regard noir de Wendy
- Ah bon...
- Ben en fait oui... c'est le tatouage que Wendy veut se faire...
- Cool... et tu as opté pour un tatouage de ta propre création ?
- Oui mais Azulia aussi s'est dessiné un tatouage, répliqua wendy, non sans avoir lancé un regard amusé à Azulia.
- C'est vrai ? Azul, je peux voir ton dessin ?
- Euh... je ne l'ai pas sur moi en fait, voulut s'esquiver Azulia, car elle détestait mentir et ce n'était pas tout à fait faux puisque c'était Wendy qui l'avait toujours.
- Oui c'est vrai, fit Wendy devant la mine un peu triste de Maeva. Il est là »
Et elle sorti le dessin de son bloc note avec un grand sourire. Si le regard était vraiment meurtrier, je pense que Wendy serait morte depuis longtemps. Malheureusement pour Azulia, son regard était neutre.
« - J'adore ton loup, ça va être aussi ton tatouage ?
- oui... enfin... ben euh. Je sais pas encore où mais oui... mais je dois encore le peaufiner hein, il est pas terminé.
- C'est étrange, vous avez toutes les deux fait un troisième œil à votre personnage, remarqua Maeva.
- Ah bon ? firent le duo à l'unisson »
En une seconde les dessins avaient disparu des mains de Mae et les deux amies regardèrent le dessin avec attention. Dans un même mouvement, elles se regardèrent et éclatèrent de rire. Attiré par les rires, les autres regardèrent dans leur direction, mais ne réagirent pas. Malheureusement la sonnerie coupa net cet accès de fou rire et le professeur de latin entra dans la classe. Mae dû quitter ses deux amies et alla dans sa propre classe.
Le cours se passa comme chacun des cours. Les deux filles écoutaient avec attention la traduction du monologue de Didon envers Énée. Les élèves allèrent avec beaucoup de regret en récréation tant le professeur leur avait donné l'envie de poursuivre cette traduction.
Remarquant que ses deux plus brillantes élèves ne sortaient pas dans la cour, il vint aux nouvelles. Maeva arriva au moment où le professeur se levait. Elle le salua, et alla directement auprès de ses amies.
« - a voila le trium vira au complet, fit le professeur.
- euh... oui monsieur...
- mademoiselle Maeva, cela vous plait il le cours de science ? Vous savez que vous pourrez toujours revenir à mon cours. Une élève aussi doué que vous l'êtes ne devrait pas quitter une option.
- Malheureusement professeur, il n'existe pas d'option de science en même temps que Latin. J'ai fait mon choix, mais je peux vous assurer que cela me désole autant que vous car je ne suis plus dans le trium vira, qui est devenu un duo vira.
- J'apprécie votre humour, enfin, quand vous voudrez revenir, je vous accueillerais à bras ouvert. Sinon, j'ai vu tout à l'heure en rentrant que vous vous extasiez devant des dessins. Moi-même, j'aimais bien esquisser quelques petites choses lorsque j'avais votre âge. Vous pourriez peut être me montrer, j'adorerais voir un peu les talents de mes jeunes protégée.
- C'est-à-dire monsieur que... ben... se sont juste des dessins fait pour s'occuper un peu... ce ne sont pas des chefs d'œuvres, fit Azulia qui commençais a ressembler de plus en plus à une tomate.
- Ne faites donc pas votre timide, mademoiselle Azulia. Je jugerais avec les yeux du jeune professeur que je suis, du haut de mes 37 ans.